rages
court-métrage | short film
production, réalisation et son | production, réalisation and sound
D'après les orageuses de marcia burnier
DPEA Scénographie, ENSA NANTES
2023
2023
Direction : Anouk Duclos
script : Paola Bonami
photography : Caroline Levilly
Lighting : Chloé Picaud
sound operator : Cédric Michel
costumes : Justine Guyot
props : Léo Bureau
construction : Cédric Michel
editing : Paola bonami
sound editing : Cédric Michel
supervisor : isabelle roland, wouter zoon & philippe lacroix
with Faustine Boutet, Estelle Braconnier, Claire Fesquet,
Carolina Rojas-Le-Roy & Lucas Rouger
photos: © dpea sceno
Rages est un court métrage réalisé par le DPEA scénographie dans le cadre du festival Être un homme, organisé par le Grand-T. Il s'agit d'une adaptation d'un extrait du livre Les Orageuses de Marcia Burnier. Ce roman raconte l'histoire d'une réparation impossible : celle d'un groupe de jeunes femmes ordinaires qui décident un jour de reprendre le contrôle de leur vie, unies, en quête de leur propre justice après avoir été victimes de viols.
Le film met en scène une action brute, qui semble au départ dénuée de justification, pour ensuite en suggérer les raisons. Le fil conducteur de ce court métrage est le sentiment de peur, non pas dans le but de susciter de la sympathie pour le violeur, mais de renverser le rapport de force. Un rapport souvent établi par le stéréotype selon lequel la violence serait masculine et la peur, un sentiment féminin.
Rages is a short film produced by the DPEA Scenography program as part of the Être un homme festival, organized by Le Grand-T. It is an adaptation of an excerpt from Les Orageuses by Marcia Burnier. The novel tells the story of an impossible reparation: a group of ordinary women who one day decide to take control of their lives, together, in search of their own justice after being raped.
The film portrays a raw action that, at first, appears unjustified, only to reveal its reasons at the end. The central theme of the short film is the feeling of fear, not to create sympathy for the perpetrator, but to invert the power dynamic. A dynamic typically reinforced by the stereotype that violence is masculine, while fear is a feminine sentiment.